Krásné Praha !
Les hémorragies cérébrales sont moins fréquentes chez les joueurs de football. Les cerveaux aussi ! (Desproges)
La culture, c'est la mémoire du peuple, la conscience collective de la continuité historique,
le mode de penser et de vivre. (Kundera)
le mode de penser et de vivre. (Kundera)
[Bien que, si je peut me permettre d'ajouter une remarque personnelle à cette citation, je pense qu'en s'attardant sur le prix des musée et e salaire moyen d'un tchèque, on observe qu'elle est peu accessible à son peuple,
cette satané culture !]
cette satané culture !]
Et je vous interdis d'obliger nos enfants,s'ils ne vous ont rien fait, à aboyer flamand ! J.Brel
C'est l'histoire d'une société qui tombe ,et qui au fur-et-à-mesure de sa chute, se répète sans cesse pour se rassurer : Jusqu'ici tout va bien, jusqu'ici tout va bien, jusqu'ici tout va bien. L'important c'est pas la chute, c'est l'atterrissage. (La Haine)
Pour sortir une fille, il vaut mieux une boîte où l'orchestre n'est pas trop bon. Sans ça on l'écoute, on la néglige et on la loupe. Et ça c'est grave. Boris Vian
BEAU ; BEAUTE
Voltaire
Demandez à un crapaud ce que c'est que la beauté, le grand beau, "to kalon". Il vous répondra que c'est sa femelle avec deux gros yeux ronds sortant de sa petite tête, une gueule large et plate, un ventre jaune, un dos brun. Interrogez un nègre de Guinée ; le beau est pour lui une peau noire, huileuse, des yeux enfoncés, un nez épaté.Interrogez le diable; il vous dira que le beau est une paire de cornes, quatre griffes et une queue. Consultez enfin les philosophes, ils vous répondront par du galimatias; il leur faut quelque chose de conforme à l'archétype du beau en essence, au "to kalon". J'assistais un jour à une tragédie auprès d'un philosophe. « Que cela est beau ! disait-il.
- Que trouvez-vous là de beau ? lui dis-je.
-C'est, dit-il, que l'auteur a atteint son but. » Le lendemain il prit une médecine qui lui fit du bien.
« Elle a atteint son but, lui dis-je; voilà une belle médecine ! » Il comprit qu'on ne peut pas dire qu'une médecine est belle, et que pour donner à quelque chose le nom de"beauté", il faut qu'elle vous cause de l'admiration et du plaisir. Il convint que cette tragédie lui avait inspiré ces deux sentiments, et que c'était là le "to kalon", le beau. Nous fîmes un voyage en Angleterre : on y joua la même pièce, parfaitement traduite; elle fit bâiller tous les spectateurs. « Oh ! oh,dit-il, le "to kalon" n'est pas le même pour les Anglais et pour les Français. » Il conclut, après bien des réflexions, que le beau est souvent très relatif, comme ce qui est décent au Japon est indécent à Rome, et ce qui est de mode à Paris ne l'est pas à Pékin; et il s'épargna la peine de composer un long traité sur le beau. »
Demandez à un crapaud ce que c'est que la beauté, le grand beau, "to kalon". Il vous répondra que c'est sa femelle avec deux gros yeux ronds sortant de sa petite tête, une gueule large et plate, un ventre jaune, un dos brun. Interrogez un nègre de Guinée ; le beau est pour lui une peau noire, huileuse, des yeux enfoncés, un nez épaté.Interrogez le diable; il vous dira que le beau est une paire de cornes, quatre griffes et une queue. Consultez enfin les philosophes, ils vous répondront par du galimatias; il leur faut quelque chose de conforme à l'archétype du beau en essence, au "to kalon". J'assistais un jour à une tragédie auprès d'un philosophe. « Que cela est beau ! disait-il.
- Que trouvez-vous là de beau ? lui dis-je.
-C'est, dit-il, que l'auteur a atteint son but. » Le lendemain il prit une médecine qui lui fit du bien.
« Elle a atteint son but, lui dis-je; voilà une belle médecine ! » Il comprit qu'on ne peut pas dire qu'une médecine est belle, et que pour donner à quelque chose le nom de"beauté", il faut qu'elle vous cause de l'admiration et du plaisir. Il convint que cette tragédie lui avait inspiré ces deux sentiments, et que c'était là le "to kalon", le beau. Nous fîmes un voyage en Angleterre : on y joua la même pièce, parfaitement traduite; elle fit bâiller tous les spectateurs. « Oh ! oh,dit-il, le "to kalon" n'est pas le même pour les Anglais et pour les Français. » Il conclut, après bien des réflexions, que le beau est souvent très relatif, comme ce qui est décent au Japon est indécent à Rome, et ce qui est de mode à Paris ne l'est pas à Pékin; et il s'épargna la peine de composer un long traité sur le beau. »
La Mer(de) a envahi nos plage depuis l'temps...
He constantly changes Verses
Le désordre, c'est l'ordre moins le pouvoir! (L.F)
"Immobile... L'immobilité, ça dérange le siècle.
C'est un peu le sourire de la vitesse, et ça sourit pas lerche, la vitesse, en ces temps.
Les amants de la mer s'en vont en Bretagne ou à Tahiti...
C'est vraiment con, les amants.
[...]
Camarade maudit, camarade misère...
Misère, c'était le nom de ma chienne qui n'avait que trois pattes.
L'autre, le destin la lui avait mise de côté pour les olympiades de la bouffe et des culs semestriels qu'elle accrochait dans les buissons pour y aller de sa progéniture.
Elle est partie, Misère, dans des cahots, quelque part dans la nuit des chiens."
Il n'y a plus rien, Léo Ferre
Daddy,control your heart.
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